ISO 26000 : Une norme internationale pour la mise en œuvre d’une démarche RSE
La démarche RSE peut s’appuyer sur plusieurs référentiels. Les référentiels permettent d’évaluer la situation d’une organisation en termes de développement durable à partir d’une liste de critères définis.
Un des référentiels souvent utilisés par les entreprises est la méthodologie développée par l’AFNOR1, à partir de la norme ISO 26000, publiée en 2010.
La norme ISO 26000 établit les principes pouvant guider une entreprise ou une organisation dans la mise en place d’une démarche RSE.
D’autres référentiels existent, tels que les Objectifs de Développement Durable (ODD) du Global Compact (voir dernier paragraphe).
Les 7 questions centrales de la RSE
L’ISO 26000 définit sept questions centrales au regard desquelles une entreprise ou une organisation peut analyser sa responsabilité sociétale:
Pourquoi la norme ISO 26000 n’est-elle pas « certifiable » ?
La norme ISO 26000 a la particularité, à la différence des autres normes ISO, de ne pas être certifiable mais seulement évaluable : pourquoi ?
Quand on parle de certification, par exemple en matière de qualité ou d’environnement, cela signifie que l’organisme certifié a mis en place un système de management qui respecte les exigences de la norme correspondante : ISO 9001 pour la qualité, l’ISO 14001 pour l’environnement.
Pour l’ISO 26000, il s’agit d’autre chose : l’objectif est d’évaluer le niveau de prise en compte des responsabilités sociales, et non de certifier le respect des exigences de la norme.
Une évaluation tous les 18 mois
On notera également que le rythme des évaluations est différent de celui des autres normes ISO. Alors que les certifications sont renouvelées tous les 3 ans (avec 2 visites annuelles intermédiaires), l’ISO 26000 comporte une évaluation tous les 18 mois.
Cette évaluation porte sur l’analyse, d’une part des activités de l’entreprise, et d’autre part des relations avec ses parties prenantes.
Impliquer les parties prenantes dans votre démarche
Il ne s’agit pas seulement d’analyser les impacts directs et indirects des activités, au regard des 7 questions centrales de l’ISO 26 000. Il faut également identifier les parties prenantes, c’est à dire toutes les personnes ayant un intérêt dans les décisions ou activités de l’entreprise, et dialoguer avec elles de manière à éclairer les décisions à prendre.
Notre accompagnement
Comme pour toute démarche RSE, nous accompagnons nos clients dans les différentes étapes clefs de leur projet :
Pour plus détails sur notre accompagnement, vous pouvez consulter la page : démarche RSE
1Association Française de NORmalisation.
2Les droits de l’Homme, les conditions de travail, l’environnement, les bonnes pratiques des affaires, les consommateurs, la contribution au développement local et la gouvernance de l’organisation.
Il existe aussi des alternatives à l’ISO 26000 : Global compact (ODD), GRI, SD 21000…
Ces différents systèmes d’évaluation ou de labellisation, proposés par des organisations nationales ou internationales, constituent à la fois un référentiel (c’est à dire un ensemble de critères qui permettent d’évaluer votre niveau de prise en compte de vos responsabilités sociales) et un support de communication : label, évaluation, publication d’un rapport annuel…
Pour plus d’information, vous pouvez consulter :
- Un nouveau référentiel pour lancer une démarche RSE : Global Compact.
- Déclaration de la performance extra-financière des entreprises
Références
CIAT (Climatisation)
Petroineos (Raffinerie et pétrochimie)
Maurin (Fixations)
Dragon Rouge (agence de communication)
Actualités
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