De façon générale, la biodiversité correspond à la diversité du vivant. En fait, il existe plusieurs niveaux pour estimer la biodiversité : diversité des gênes, diversité des espèces et enfin diversité des écosystèmes. Elle se mesure via des inventaires (présence et abondance) et par le calcul d’indicateurs.
Actuellement la biodiversité est très menacée, comme le montre le rythme d’extinction des espèces qui est bien plus élevé qu’au cours des différentes crises écologiques que la Terre ait pu connaître (crise du crétacé-tertiaire pour les dinosaures par exemple). Or la biodiversité est indispensable à la survie de l’espèce humaine de part les services écologiques qu’elle fournit.
Développement Durable
Le rapport Bruntland (de la commission mondiale sur l’environnement et le développement) donne la définition du développement durable qui fait foi actuellement : « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Plus précisément, le développement durable repose sur trois piliers : efficacité économique, équité sociale et sauvegarde de l’environnement. Sa mise en place repose sur une bonne gouvernance (participative, responsable et transparente).
Ecologie
Étymologiquement, étude des interactions entre un être vivant et le milieu qui l’entoure (à la fois physico-chimique, mais aussi le reste du vivant). Cela revient à s’intéresser aux flux de matière et d’énergie au sein d’un écosystème. Une autre approche est l’étude de la répartition et de l’abondance des êtres vivants, ce qui est en fait une conséquence des interactions précédemment citées.
Ecosystème
Ensemble constitué par une communauté d’êtres vivants et un milieu physico-chimique (nommé biotope) qui interagissent (nutrition, protection…), ce qui permet le maintien de la vie.
Les processus naturels utiles (voire nécessaires) aux populations humaines sont regroupés sous le nom de services écosystémiques/écologiques.
Energie fossile
Energie produite à partir de combustibles fossiles, c’est-à-dire des roches issues de la fossilisation de matière organique (gaz naturel, pétrole, charbon, lignite, houille…). La lenteur des processus liés à cette transformation fait que ces sources d’énergie sont qualifiées de non renouvelables et donc d’épuisables (cf. Peak Oil). Par ailleurs, leur combustion est à l’origine d’un relargage de CO2 dans l’atmosphère, et est donc une des causes probables du réchauffement climatique.
Expliquons tout d’abord l’effet de serre : les rayons lumineux, émis par le soleil, traversent l’atmosphère puis rencontrent la surface terrestre. Ils sont alors absorbés par la Terre et leur énergie est réémise sous forme de chaleur (rayons infrarouges) en direction de l’espace. Cependant, ce rayonnement (et donc la chaleur qui lui est associée) est retenu par certains composants gazeux contenus dans l’atmosphère : les Gaz à Effet de Serre justement. Le rayonnement terrestre est d’autant plus bloqué que ces GES sont présents en grande quantité dans l’atmosphère.
Ces gaz existent de manière naturelle sur Terre : vapeur d’eau, dioxyde de carbone, méthane, ozone… Les activités humaines sont à l’origine de l’émission dans l’atmosphère de certains de ces gaz naturels (notamment le CO2), mais aussi d’autres, artificiels (composants fluorés notamment). La modification de la composition de l’atmosphère terrestre serait l’un des principaux facteurs expliquant le réchauffement climatique actuel (cf. rapport du GIEC).
Pic pétrolier mondial (Peak Oil)
Moment où la production pétrolière mondiale commence à stagner avant de décroître. C’est une conséquence et un révélateur de l’épuisement des ressources en énergies fossiles (ici uniquement le pétrole, mais l’ensemble des ressources fossiles est concerné, à plus ou moins long terme). Sa détermination est cependant sujette à de nombreuses incertitudes, liées plus particulièrement à l’exploitation de réserves qui ne l’étaient pas auparavant (car pas assez rentables ou parce que la technologie ne le permettait pas).
Réchauffement climatique (Global Warming)
Phénomène correspondant à l’augmentation de la température sur Terre (atmosphère et océans) qui s’observe depuis la moitié du siècle dernier. Les signes associés à un tel changement sont les suivants :
changement du climat (répartition des précipitations, intensité des cyclones tropicaux),
fonte des glaces (banquises, sols gelés et glaciers),
augmentation du niveau de la mer,
modification de la répartition de la biodiversité (et par voie de conséquence des pratiques culturales).
Un consensus commence à s’établir quant à la cause de ce réchauffement global (cf. 4ème rapport du GIEC) : il s’agirait, très probablement, d’un effet de serre additionnel causé par les émissions de Gaz à Effet de Serre liées aux activités humaines. En revanche, il existe encore une grande incertitude concernant l’évolution de ce phénomène dans le futur.
Retour Sur Investissement (RSI ou POI en anglais)
Ratio financier correspondant au profit divisé par le montant des investissements. Il indique un taux de rendement annuel (en %). Il est donc à distinguer du temps de retour sur investissement (TRI) qui mesure lui le temps nécessaire pour que le projet rembourse l’investissement qui lui était lié.
Le Cabinet Lamy Environnement vous propose d’évaluer votre fonctionnement au regard des trois piliers du Développement Durable : Economie, Social et Environnement ; au travers d’un Audit Développement Durable. Une telle étude peut se focaliser sur un aspect particulier, comme les émissions de Gaz à Effet de Serre.
Nous pouvons également, à partir de cette analyse, vous aider à élaborer une stratégie et un plan d’action qui vous permettront, par exemple, de réduire vos consommations en énergie, de progresser dans le traitement de vos déchets, de gérer l’eau ou encore de rationaliser les déplacements.
Afin de pérenniser votre engagement dans le développement durable, nous vous accompagnons dans le lancement d’une dynamique d’amélioration continue.